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Dyspraxie : vers une adaptation à l’école ?
Qu’est-ce que la dyspraxie ?
Les enfants dyspraxiques sont des enfants qui, dans les activités de tous les jours qui requièrent une coordinatrice motrice, ont des performances inférieures à celles attendues pour un enfant du même âge et de la même intelligence. Ces troubles de la coordination motrices sont loin d’être des troubles rares : bien que souvent moins connus, ils sont aussi fréquents que la dyslexie. Caroline Huron ajoute que ces troubles ne disparaissent pas complètement avec l’âge ; les gestes appris, qui s’automatisent chez les sujets normaux, ne s’automatisent pas chez eux. En outre, ces troubles peuvent être liés à d’autres troubles de l’apprentissage.
Qu’est-ce que la dyspraxie ?
Les enfants dyspraxiques sont des enfants qui, dans les activités de tous les jours qui requièrent une coordinatrice motrice, ont des performances inférieures à celles attendues pour un enfant du même âge et de la même intelligence. Ces troubles de la coordination motrices sont loin d’être des troubles rares : bien que souvent moins connus, ils sont aussi fréquents que la dyslexie. Caroline Huron ajoute que ces troubles ne disparaissent pas complètement avec l’âge ; les gestes appris, qui s’automatisent chez les sujets normaux, ne s’automatisent pas chez eux. En outre, ces troubles peuvent être liés à d’autres troubles de l’apprentissage.
Comment fonctionne le cerveau humain ?
Caroline Huron met son auditoire à la place d’une personne dyspraxique. Elle montre ce que signifie, d’un point de vue cognitif, le fait de devoir allouer une attention importante à des gestes de la vie quotidienne. Elle revient sur les idées reçues, souvent fausses, qui concernent le fonctionnement du cerveau humain. Contrairement à ce que l’on croit souvent, le cerveau n’est pas un tout : chacune de ses régions dispose de fonctions propres. C’est notamment ce qui explique qu’un enfant dyspraxique puisse faire preuve d’une imagination féconde et de grandes qualités orales sans être capable d’écrire correctement une lettre de l’alphabet.
Aider l’enfant dyspraxique
A partir d’une description du fonctionnement normal du cerveau humain, Caroline Huron montre en quoi se distingue le cerveau de l’enfant dyspraxique et en tire quelques conclusions en matière scolaire. L’enfant dyspraxique, ne peut en particulier pas comprendre ce qu’il écrit, du fait de l’effort qu’il doit fournir pour écrire et ne peut donc acquérir aucune compétence de cette manière. Dès lors, que faire pour aider un enfant dyspraxique scolarisé ? La question est rendue notamment complexe par les obstacles liés à la représentation du handicap qui existent dans la société française. Il est parfois difficile de faire comprendre à l’entourage de l’enfant que celui-ci est réellement en situation de handicap.
Adaptation : accessibilité et compensation
Le premier objectif est de rendre accessible les manuels scolaires aux enfants dyspraxiques. Caroline Huron constate que, pour l’heure, cette accessibilité n’est pas suffisamment assurée en France. La tendance des enseignants est souvent de lire l’exercice à l’enfant ou de le décortiquer oralement à sa place, ce qui est pédagogiquement une solution contre-productive. De même, pour compenser le handicap de l’enfant dyspraxique en matière d’écriture, Caroline Huron présente quelques solutions développées par son association et recommande l’utilisation de l’ordinateur ou, tout simplement, l’exercice oral.
Conclusion
En conclusion, Caroline Huron présente quelques principes simples que l’association le cartable fantastique préconise, comme essayer de faire faire à l’élève dyspraxique la même chose que les autres au même moment, même si les modalités ne sont pas exactement les mêmes, ou bien encore accepter des sauter des étapes irréalisables, telles que, en mathématiques, les opérations posées. Caroline Huron attire enfin l’attention de son auditoire sur les questions relatives à l’équité, souvent abordée à l’envers : paradoxalement, les enseignants craignent souvent de trop favoriser l’enfant en situation de handicap.