Et si les plantes réagissaient aux sons ? Et si les cellules vivantes étaient douées de perception sonore ? Cette question est l’objet de nombreuses recherches, reprises par le laboratoire ERRMECe (Équipe de Recherche sur les Relations Matrice Extracellulaire-Cellule) et ses partenaires. Olivier Gallet, professeur des universités en biochimie – biologie et physiologie végétale à CY, présente leurs résultats démontrant que des plantes peuvent reconnaître et utiliser des sons de façon très subtile pour moduler leur croissance en réponse à un stress environnemental, en l’occurrence un stress hydrique lié à la sécheresse.
Musique et plantes [00:10]
Olivier Gallet présente les travaux de son laboratoire qui étude les interactions entre les cellules et leurs environnements, naturels ou non. En partenariat avec Genodis, qui utilise le procédé breveté dans les années 1993, dont le but est de traiter des maladies et d’aider à la croissance des végétaux. La preuve de concept scientifique a été publiée en 2020 dans une publication mettant en évidence l’impact des ondes acoustiques sur la stimulation de la synthèse d’une protéine d’adaptation des végétaux aux stress salins et hydriques.
Une protéine : la déhydrine[19:07]
Olivier Gallet rappelle ce qu’est une protéine et explique pour quelles raisons les travaux du laboratoire ERRMECe ont été consacrés à cette protéine particulière qu’est la déhydrine.
Travaux publiés[34:38]
Olivier Gallet revient sur les différents travaux publiés en reprenant ces approches, dont il décrit le principe et le protocole au cours de 20 expériences différentes sur des bacs de petits pois. L’exposition a une séquence de fréquences acoustiques corrélée avec une séquence d’acides aminés spécifiques de la déhydrine pourrait agir comme un facteur de modulation positif dans l’adaptation de Pisum Sativum au stress hydrique.
Les sons diffusés :
Ecouter PISUM A Cognate Inh 1-25 Remastrise
Ecouter PISUM B Cognate 1-25 remasterise