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Jenny Raflik rappelle d’emblée que terrorisme et anti-terrorisme forment un couple indissociable, l’un et l’autre s’utilisant mutuellement.
Des attentats anarchistes à la création de la SDN, terrorismes anarchiste et indépendantiste coexistent. Suite à l’assassinat d’Elizabeth d’Autriche, une conférence internationale est organisée à Rome en 1898. Les discussions en marge de cette conférence donnent naissance à la première vraie collaboration internationale opérationnelle entre services de police.
En 1927, jusqu’à 1934, s’engagent les travaux des conférences internationales pour l’unification du droit pénal. Le concept de terrorisme s’intègre dans celle de danger commun et de droit des gens. Cependant, ces débats ne permettent pas de fixer juridiquement la notion. Le mot terrorisme n’a pas de définition juridique internationale aujourd’hui.
Après 2001, l’expression de lutte contre le terrorisme s’est généralisée ; la lutte contre le terrorisme est devenue une guerre défensive. Cette rhétorique émerge dans les années 80. En 2011, l’invocation de l’article 5 de l’OTAN donne pour la première fois un réponse strictement militaire à la question du terrorisme.