Depuis 30 ans, l’histoire du féminisme et de ses manifestations a bien progressé. Les années 2000 sont des années de redynamisation : on assiste à l’éclosion d’une nouvelle génération de féministes et de nouveaux collectifs. La vitalité du féminisme contemporain msque mal son hétérogénéité.
Le féminisme est un mouvement social et politique qui prend forme à la fin du XVIIIe siècle et qui suppose la prise de conscience des femmes de l’exploitation dont elles sont l’objet par les hommes dans le cadre d’une société patriarcale. Karine Bergès revient sur les pionnières du féminisme, telles Olympe de Gouge, Mary Wollstonecraft, et présente les trois « vagues » du féminisme, des suffragettes au Femen, en passant par le MLF.
Depuis la fin des années 90, on assiste à un renouveau des pratiques féministes aux différentes formes : institutionnel ou onusien, académique, black, post-colonial, cyberféminisme, etc. Le féminisme contemporain prend en compte mieux en compte la sort politique des indivius qui subissent plusieurs formes de domination et utilise les nouveaux outils de communication (internet, réseaux sociaux).
Karine Bergès présente le renouveau des féminismes des années 2000 au prisme du renouveau de la culture de la contestation. Elle donne des exemples de collectifs qui militent en revendiquant une forme d’activisme plus radical. Elle revient sur les exemples de La Barbe, les Femens, emblématiques du féminisme du début du XXIe siècle.
Si les mouvements récents du féminisme, comme celui des Femen, revendiquent une rupture par rapport aux féminismes antérieurs, il semble qu’il faille parler de renouveau. Karine Bergès met en évidence les filiations qui peuvent être établies entre les féminismes à travers les époques.