La modélisation numérique du système climatique et la compréhension des perturbations radiatives du climat, en particulier le rôle de l’effet de serre additionnel lié aux activités humaines, permettent d’étudier les impacts des changements climatiques et d’analyser les risques environnementaux associés. Hervé Le Treut, professeur à Sorbonne Université et à l’École Polytechnique, membre de l’Académie des Sciences et contributeur de 5 rapports du GIEC, présentera ces études et montrera en quoi ces recherches peuvent éclairer les décideurs sur les solutions à mettre en place pour engager la transition écologique.
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Comment définir le climat ? La manière la plus courante consiste à parler du système climatique. On parle alors des sphères du système climatique, c’est-à-dire l’atmosphère, les océans etc. Tous ces éléments complexes font partie du système climatique et sont liés les uns avec les autres.
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Aujourd’hui, l’humanité évolue dans une zone appelée l’Holocène. Dans les années 60, on émettait 1 milliard de tonnes de carbone. Aujourd’hui, on émet 4 fois plus et l’Holocène est devenu une zone instable. D’après le rapport du GIEC, les conséquences de ces émissions sur les systèmes sont très marquées.
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La NASA a réalisé un digramme qui permet de bien comprendre ces émissions de CO2 dans les océans et dans l’atmosphère (partie rouge). Cette répartition est différente d’un hémisphère à l’autre. C’est cette différence qui pousse les chercheurs à travailler sur une échelle plus locale par rapport à ces enjeux.
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Le rapport du GIEC a étudié plusieurs scénarios possibles en réponse aux taux d’émissions de gaz à effet de serre.
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La Région Nouvelle-Aquitaine a fait l’objet d’une étude de réflexion pendant plus d’une dizaine d’années sur des solutions à l’échelle locale, laquelle a suscité beaucoup de reflux par rapport à une étude à l’échelle mondiale jusqu’alors plus répandue.
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Aujourd’hui, on doit être capable de définir quels sont les domaines d’enjeux et les domaines qui peuvent produire des situations à éviter. Pour cela, nous sommes dans ce que l’on appelle l’adaptation, elle-même liée au processus d’atténuation du réchauffement climatique.
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Doit-on développer des nouvelles sciences pour mener des efforts de médiation et d’éducation et travailler sur des domaines locaux de manière plus précise et différente d’aujourd’hui dans un but de sensibiliser les « jeunes » ? La réponse de Hervé Le Treut est oui.
Dans le cadre du cycle de conférences-débats Université Ouverte de CY Cergy Paris Université.
Enregistrée le jeudi 2 février 2023.