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Le terme de « géopolitique », à la mode depuis une dizaine d’années, est resté longtemps l’objet d’un malentendu, voire d’une franche méfiance. La géopolitique est une démarche scientifique permettant de comprendre la complexité du monde par le biais des rivalités de pouvoirs sur des territoires et en prenant en compte l’importance des représentations et des engrenages.
La Chine s’affirme comme LA puissance régionale en Asie. Elle sera peut-être la première puissance économique mondiale en 2020. Elle veille jalousement sur le stratégique détroit de Malacca. L’armée chinoise s’est modernisée, équipée et professionnalisée. La Chine investit en outre en Afrique, notamment en Afrique du Sud et en Algérie.
L’armée indienne est moins puissante que l’armée chinoise mais ses budgets ont été plus que doublés de 2009 à 2011. Sa démographie pourrait dépasser celle de la Chine en 2050. Les investissements étrangers indiens s’accroissent aussi, notamment dans la banque et l’informatique.
Inde et Chine partagent la conviction qu’elles seront bientôt la première puissance mondiale. De fait, la marginalisation progressive de l’occident est une hypothèse sérieuse. La fin de l’hégémonie des États-Unis, au plan notamment bancaire, est probable : les Chinois sont les banquiers des pays occidentaux.
Béatrice Giblin attire l’attention de son auditoire sur la nécessité de renforcer la cohésion sociale en France, en donnant pleinement aux enfants d’immigrés le sentiment d’être Français à part entière. Elle s’inquiète de la montée en puissance du Front National qui a, selon elle, capturé la notion de Nation.