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8 novembre 2012 – Que peut-on dire de nouveau sur le conflit israélo- palestinien ?
Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, à l’occasion de la parution de l’ouvrage Le Rescapé et l’Éxilé, un dialogue avec Stéphane Hessel, nous présentera, avec sa vision humaniste de l’avenir, son analyse des événements qui ont conduit à cette « paix quasi impossible ». Jean-Paul Chagnollaud, professeur des universités, directeur de la revue internationale Confluences-Méditerranée, directeur de l’Iremmo*, apportera son regard d’expert sur la question du Moyen-Orient.
15 novembre 2012 – La pauvreté : des armes pour combattre
Dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale et du mois de l’économie sociale et solidaire. Esther Duflo : « Au cours des dix dernières années, une nouvelle approche de l’étude du développement économique et de la pauvreté s’est développée : l’approche expérimentale. Les politiques de lutte contre la pauvreté sont évaluées avec la rigueur des essais cliniques. Idées nouvelles et solutions anciennes sont évaluées sur le terrain, ce qui permet d’identifier les politiques efficaces et celles qui ne le sont pas. Ce faisant, nous améliorons notre compréhension des processus fondamentaux qui sont à l’origine de la persistance de la pauvreté ». Hélène Giacobino dirige à Paris la branche européenne du Labora- toire d’action contre la pauvreté (J-PAL Europe), créé par Esther Duflo. Elle présentera les connaissances acquises ces dernières années en matière de lutte contre la pauvreté.
22 novembre 2012 – Albert Camus contre la peine capitale : histoire d’un combat
Ève Morisi, maître de conférences en littérature française moderne, retracera la lutte de l’auteur de L’Étranger contre la guillotine. Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957, est en effet un abolitionniste majeur du XXe siècle : ses œuvres de fiction, éditoriaux, discours publics et essais critiques ne cessent d’examiner avec fébrilité l’illégitimité de l’échafaud. Cette conférence mettra en lumière les facettes multiples de son engagement contre la justice létale et présentera en outre des documents inédits.
29 novembre 2012 – L’enfance : évolution, espoir et défense
Dominique Versini, défenseure des enfants de 2006 à 2011, avec un statut d’autorité indépendante, donnera son regard sur la situation de la jeunesse dans notre société en pleine mutation. Elle dressera un état des lieux sur les droits des enfants : notre système de société permet-il la réalisation des ambitions que nous avons pour les plus jeunes ? Quels moyens pourraient être mis en œuvre en ce sens ?
6 décembre 2012 – L’information, un droit ? L’exemple d’Haïti
L’information est un droit, mais comment la presse assure-t-elle cette information ? Sur quels mécanismes ? N’avons-nous accès qu’à l’information spectaculaire ? Que pouvons-nous savoir vraiment du monde ? Quel poids a la réaction en direct du public ? Au travers de l’exemple dont la situation d’Haïti est traitée dans la presse depuis les terribles séismes en 2010, Philomé Robert, journaliste à RFI et France 24 nous montrera que l’accès à l’information existe mais qu’il est à nuancer.
31 janvier 2013 – L’Europe face au défi migratoire
Depuis l’origine de l’humanité, les hommes et les femmes marchent avec l’envie de parcourir le monde, de repousser les frontières de leur connaissance et de leur territoire. Aujourd’hui, le découpage de leur monde en États souverains, en territoires nationaux circonscrits par des frontières, s’accompagne d’une volonté des États les plus puissants de réguler les migrations internationales. En particulier, l’Union euro- péenne, qui a fait le choix d’ouvrir ses frontières intérieures, contrôle très strictement l’entrée et le séjour des étrangers sur son territoire. Karine Parrot, professeure des universités à Cergy-Pontoise, mettra plus largement la politique européenne de « gestion des flux migra- toires » (asile, rétention, expulsion…) en question à l’aune des « valeurs indivisibles et universelles de dignité humaine, de liberté, d’égalité et de solidarité » sur laquelle l’Europe se dit fondée.
7 février 2013 – Les risques volcaniques, prévision et prévention
Les risques volcaniques sont très variés : coulées de lave, retombées de cendres et de blocs, nuées ardentes, émissions de gaz, lahars, glissements de terrain, tsunamis. Certaines éruptions majeures peuvent avoir un impact climatique au niveau mondial. Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue et professeur à l’université de Cergy-Pontoise, nous expliquera qu’une prévision apparaît aujourd’hui possible par la connais- sance des éruptions anciennes, par des méthodes géochimiques et géophysiques et grâce à des observatoires de surveillance.
21 février 2013 – Réécrire le conte : quand la société se raconte
Catherine d’Humières, maître de conférences à l’université de Cer- gy-Pontoise, montrera comment, dans une époque qui s’est éloignée des valeurs anciennes et en recherche de nouvelles, les réécritures contemporaines de nombreux contes aussi connus que Le petit chape- ron rouge apportent un regard sur les rapports entre générations et les nouvelles conceptions de la famille et des relations humaines. En partenariat avec le musée de l’éducation du Val-d’Oise dans le cadre de l’exposition Promenons nous dans les bois… Y-es-tu ?
28 février 2013 – L’Europe d’hier, d’aujourd’hui et de demain
Chaque génération a-t-elle sa propre vision de l’Europe ? À la tête du mouvement européen-France dont la mission est de développer la prise de conscience européenne chez les Français, Jean-Marie Cavada nous livrera sa vision sur cette “communauté de destin”. Il exposera ses vues sur l’Union et discutera des possibilités d’avenir, en insistant sur la perception de la construction européenne qui est propre à chaque génération et qui pourtant nous unit.
21 mars 2013 – Le Sacre du printemps : 100 ans d’histoire
Ballet créé à Paris en 1913 devenu un mythe, Le Sacre est une œuvre qui encore aujourd’hui questionne. Comment les chorégraphes contemporains adaptent-ils cette œuvre charnière entre le classique et le moderne, où le jeu de la “puberté universelle” se mêle au jeu des rapports hommes-femmes ? Quelle résonnance a aujourd’hui ce ballet qui fit grand scandale et renouvela jadis le langage chorégraphique ? Cette conférence de Sylvaine Van den Esch, du Centre national chorégraphique de Grenoble, sera largement illustrée de vidéos. Une version du Sacre sera diffusée au Théâtre Paul Éluard de Bezons le 24 mai sur une chorégraphie de Jean-Claude Gallotta. Une autre version chorégraphiée par Dominique Brun sera diffusée dans le cadre d’Escales danse en Val-d’Oise (avril 2013).
28 mars 2013 – La santé vient en mangeant
À chaque saison apparaît une nouvelle recette de bonne santé. Dans le même temps les doutes se développent sur l’alimentation (pollu- tion, diversification des origines des produits utilisés dans la confection d’un aliment, aliments sources d’allergie…). Alors que notre nourriture est de plus en plus sécurisée, nos peurs alimentaires sont de plus en plus élevées. Jean-Louis Berta, médecin spécialiste de la nutrition ex directeur de l’unité nutrition de l’agence Française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa devenue ANSES) proposera des repères pour aller au-delà des vérités inquiétantes ou sans cesse réversibles.
4 avril 2013 – Images et représentations du monde : l’autosacrifice en mésoamérique
pré-colombienne
Conférence de Claude Baudez, directeur de recherche au CNRS. Dans la Mésoamérique pré-colombienne (1500 av.-1520 ap. J.-C.), l’autosacrifice est une saignée rituelle exercée sur soi. Aussi douloureux qu’il puisse être, il ne doit pas mener à la mort. Ses formes multiples combinent divers paramètres: la quantité de sang versé, la partie du corps concernée, l’instrument employé, le degré de douleur recherché, la fréquence et le rythme des saignées, leur pratique individuelle ou collective. Tout le monde a vocation à se sacrifier, depuis les bébés auxquels les mères tirent une goutte de sang du lobe de l’oreille, jusqu’aux rois et aux grands prêtres qui s’infligent de longues tortures. Si l’autosacrifice obéit à de multiples motivations, il s’agit d’abord de payer avec son corps pour les bienfaits, déjà reçus ou attendus. Le simple fait d’exister fait de l’homme un débiteur. L’autosacrifice constitue la phase essentielle d’un cycle sans fin de don et de contre-don, d’humiliation et de rédemption, de souffrance et de bien-être. En assimilant le vaincu au vainqueur ou la victime au sacrifiant, le sacrifice humain (sacrifice de l’Autre) apparaît comme un substitut du sacrifice de Soi. En fin de compte, c’est toujours soi-même que l’on sacrifie.
Mercredi 10 avril 2013 à 16h30 – Biodiversité, génétique et société
Les biotechnologies se développent à grande vitesse et de nombreux débats concernant les risques pris mais aussi les aspects éthiques ou économiques voient le jour. Pierre-Henri Gouyon, professeur au muséum d’histoire naturelle partagera ses réflexions autour des questions qui lient la nécessité d’un véritable échange entre science, technique et société dans le champ de la biologie. La biodiversité est un fait d’observation banal mais, de la systématique du XVIIIème siècle à la génétique du XXème, son interprétation a connu des périodes très différentes. La théorie de l’évolution lancée par Darwin il y a 150 ans constitue la base de la biologie contemporaine. L’écologie et l’idée de biodiversité, mais surtout la génétique sont issues de cette théorie qui affirme l’unité du Vivant, qui permet d’agir sur lui, mais qui pose de nombreux problèmes à la société, a servi de fondement à des idéologies ignobles et est refusée par les extrémistes religieux. Quant à la description et la sauvegarde de la biodiversité, elles reposent souvent sur des idées simplistes et peu convaincantes. Où en est-on de la compréhension de cette diversité ? et de nos actions sur elle ? Les biotechnologies se développent à grande vitesse et de nombreux débats concernant les risques pris mais aussi les aspects éthiques ou économiques ont vu le jour. Face au débat sur les OGM par exemple, les scientifiques ont souvent considéré les critiques comme essentiellement obscurantistes. Qu’en est-il ? Pourquoi tant d’incompréhension ? Peut-on espérer l’avènement d’un véritable échange entre science, technique et société dans le champ de la biologie ?
Cette conférence-débat aura lieu sur le site universitaire de St martin, 2 av. A. Chauvin à Pontoise à 16h15.
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