Retour vers l’obscurantisme

Dans une société où la connaissance est à portée de main, les rumeurs les plus folles le sont aussi. Sur les réseaux sociaux, toutes les paroles se valent – celles des scientifiques comme celles des pseudo-experts ou des charlatans qui s’évertuent à déconstruire la science à des fins idéologiques ou mercantiles. En s’appuyant sur quelques exemples – le feu, les ondes, le numérique… –, Catherine Bréchignac, physicienne, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des Sciences et ancienne présidente du CNRS1, montrera comment l’Homme a toujours cherché à comprendre le monde qui l’entoure, et comment la société s’est approprié ces connaissances. Une poignée de philosophes et de savants ont lentement sorti l’humanité de l’obscurantisme ; une poignée d’idéologues la feront-ils brutalement replonger ?

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Catherine Bréchignac remercie l’audience. Sa présentation a été inspiré par une affiche de l’Université Ouverte de Cergy. Puis elle présente son livre intitulé « Retour vers l’obscurantisme » et souligne l’importance de connaître l’origine de la lumière.

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Catherine Bréchignac définit l’obscurantisme et évoque le débat historique sur l’éducation de masses pendant le siècle des Lumières, illustrant la surabondance actuelle de connaissances non triées sur internet et la difficulté d’identifier la vérité.

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Discussion autour du sophisme et du paralogisme, mettant en garde contre les raisonnements fallacieux et soulignant la complexité de la démarche scientifique.

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Catherine Bréchignac explore la différence entre complexité et complexe, évoquant la nécessité de séparer les deux concepts pour une meilleure compréhension scientifique.

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La physicienne aborde le rôle de l’émotion dans le raisonnement et son impact sur la perception de la science, en se référant à des exemples historiques liés à l’électricité et au nucléaire.

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Catherine Bréchignac examine les avancées technologiques, telles que les satellites en orbite basse, soulignant les défis posés par l’expansion de la technologie et la nécessité d’une utilisation responsable.

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Conclusion, en évoquant l’intelligence artificielle et son impact sur la société, appelant à une réflexion sur la coexistence entre l’humain et la technologie, et la nécessité de maintenir une perception humaine face aux avancées technologiques.