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Regards sur le monde d’aujourd’hui
Le mystère de la vie
Albert Jacquard rappelle que le XXe a été un siècle de remise en cause généralisée des savoirs, si bien que le monde entier repart de 0. C’est selon lui une réelle opportunité dont doivent se saisir les pays les moins développés. De nombreuses découvertes, si importantes dans notre quotidien, n’ont été faite que récemment. Ainsi, la découverte de l’ADN ne date que de 60 ans, et les mécanismes de la vie n’ont été compris que récemment. Albert Jacquard invite son auditoire à penser autrement la vie, et rappelle que la reproduction (un pour en faire deux), phénomène ordinaire dans la nature, ne peut pas être assimilée à la procréation (deux pour en faire un).
L’homme, au cœur de tout
Albert Jacquard dresse un panorama des solutions qui avaient été retenues par la science sur l’origine de la vie, avant que ne soit faites les découvertes sur l’ADN. Albert Jacquard se montre sévère à l’égard de la manière dont est encore aujourdhui enseignée la biologie à notre époque, y compris à l’université.
Parce que la vie n’est pas le fruit d’une reproduction mais bien d’une procréation de deux personnes qui s’unissent, tout individu est unique. Là réside l’origine du respect que l’on doit à tout être humain, quelle que soit son origine, son sexe ou encore sa couleur de peau.
Vers une société plus humaine ?
Puisque nos représentations de la vie humaine ont changé, nos manières de vivre doivent évoluer. Or, souligne Albert Jacquard, nos sociétés actuelles n’ont pas su tirer les conclusions pleines et entières que l’on doit pourtant tirer de notre connaissance de ce qu’est un être humain.
C’est ainsi qu’Albert Jacquard s’insurge contre les représentations méritocratiques et élitistes qui ont court dans notre monde moderne. Il appelle de ses vœux une société plus juste, qui laisse plus de place au respect de chaque individu.